Le directeur provincial de l’Agence nationale des renseignements (ANR), ses deux adjoints et le porte-parole civil du gouverneur du Nord-Kivu(Est de la RDC) sont, depuis mardi 13 février, aux arrêts, à Goma et puis transférés le même jour à Kinshasa.
Selon la Radio Okapi parrainée par l’ONU, la Direction générale des renseignements militaires les accuse de complicité présumée avec la rébellion du M23.
Ce service de l’armée nationale affirme avoir agi ainsi après avoir intercepté des communications entre les incriminés et les rebelles du M23.
Le nouveau porte-parole civil du gouverneur militaire du Nord-Kivu, qui venait d’être nommé il y a quelques semaines, fut membre du parti politique de Corneille Nangaa qu’il avait quitté peu avant les élections.
Ancien président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), Corneille Nangaa s’est allié avec le M23 pour créer son propre mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo(AFC).
Ces arrestations sont opérées pendant que les combats font rage entre les rebelles du M23 et les forces coalisées du régime de Kinshasa dans les environs de Sake, territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.
La coalition gouvernementale comprend : l’armée congolaise, les génocidaires rwandais FDLR, les mercenaires, les milices anti-Tutsi «Wazalendo», l’armée burundaise, les forces de la SADC et de la Monusco. (Fin)