Les Européens envisagent des sanctions contre les responsables de répression en RDC

Cette déclaration a été faite à Kinshasa par l’envoyée spéciale de la Grande-Bretagne pour la région des Grands Lacs, Danae Dholakia.

 

“Pour la Grande-Bretagne, nous parlons avec nos collègues européens sur des sanctions ciblées contre ceux qui ont la responsabilité de l’action ou de la décision dans la violence contre les citoyens et dans l’intimidation de l’opposition”, a dit Danae Dholakia dans un point de presse.

“La position du Royaume-Uni est que les personnes responsables des actes de répression ou de violence porteront la responsabilité de leurs actions ou décisions”, a ajouté Danae Dholakia.

Danae Dholakia a fait référence aux ennuis judiciaires de l’opposant Moïse Katumbi, candidat fraichement déclaré à la présidentielle et sous le coup d’une enquête pour “recrutement de mercenaires”.

La police a interpellé encore ce samedi 14 mai matin à Goma (Nord-Kivu) au moins quatre jeunes militants du mouvement citoyen LUCHA(Lutte pour le changement), qui observaient un sit-in devant le quartier général de la MONUSCO (Mission de l’ONU en RDC).

Ils manifestaient pacifiquement pour  dire non aux massacres et tueries dans le territoire de Beni. Lors de l’intervention, des éléments de la police ont blessé huit des militants trouvés sur le lieu. Un agent de la MONUSCO a été aussi brutalisé.

La MONUSCO proteste contre la répression d’une manifestation pacifique et demande la libération de ces militants de la LUCHA, un mouvement pro-démocratie qui exige le départ du Président Joseph Kabila à la fin de son deuxième et dernier mandat le 19 décembre de cette année. (Fin)