La 8ème Conférence Panafricaine contre le Paludisme a débuté ses travaux à Kigali toujours avec l’objectif d’éradiquer cette maladie en 2030

Le Ministre rwandais Sabin Nsanzimana

La 8ème Conférence Panafricaine contre le paludisme a débuté ses travaux d’une semaine à Kigali, avec l’objectif d’éradiquer le paludisme en 2030, selon le Ministre rwandais de la Santé, Dr Sabin Nsanzimana.

« L’objectif du Rwanda en 2025 est de réduire la malaria à plus 75 %. Nous voulons faire plus, surtout qu’il s’agit de protéger des vies humaines. C’est un combat qui exige de travailler ensemble avec les communautés, les gouvernements et les partenaires, de manière coordonnée et continue. Car, c’est à ce point que le paludisme peut être éradiqué », a-t-il indiqué.

Il a tenu ces propos au Centre Kigali Convention (KCC) devant plus de 1400 participants issus de nombreux pays, et c’était lors de l’ouverture officielle de la 8ème Conférence Panafricaine contre le paludisme.

Vue partielle des délégués

« Aujourd’hui, le Rwanda enregistre 600 mille malades de paludisme, alors qu’il y a cinq ans, il affichait 5 à 6 millions de patients de paludisme par an. Les décès sont passés de 600 personnes en 2017 à 51 cas. C’est une évidence qu’on peut réduire à zéro les décès dus au paludisme », a-t-il ajouté.

L’on doit noter que 60 % à 70 % de patients souffrant de malaria sont soignés par les animateurs de la santé au niveau des communautés. Leur contribution est capitale comme celle de l’ensemble de la société civile, et aussi de la communauté internationale qui apporte son précieux appui. Parmi les meilleurs partenaires ici figurent l’OMS, Global Fund, USAID, Bill et Melinda Gates Foundation et d’autres, selon le Ministre Nsanzimana.

Vue partielle de la salle

Le PDG du partenariat pour éliminer le paludisme a relevé que la volonté politique et le leadership des Etat, des communautés sont essentiel pour assurer la surveillance du paludisme et de la collecte des données.

Les communautés doivent s’engager à faire ce travail si l’on veut éliminer le paludisme. Mais il faudra injecter des investissements dans ce programme, innover et amener les communautés à mettre en œuvre les résultats des innovations. tout en travaillant de manière coordonnée, en intégrant les solutions qui ont fait bonne preuves ailleurs. Les pays seront soutenus pour réaliser la mobilisation des fonds de lutte. 

Dr Philip Welkhoff de la Fondation Bill & Melinda Gates estime que les scientifiques doivent développer des solutions qui s’adaptent à la population.

« De nouveaux outils sont développés, mais ne peuvent réduire complément la recherche. Il faut réinventer des systèmes d’innovation qui font face au paludisme de manière plus efficace. Bien plus, on doit avoir de données en temps réel afin de développer des outils efficaces », a-t-il dit. (Fin)

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